A propos
En Turquie, au Kurdistan et en Bulgarie, des hommes et des femmes sont — paraît-il — morts de désir inassouvi. Hatice Özer et Antonin-Tri Hoang rendent hommage aux troubadours et fakirs d’Anatolie qui soignent les habitants de ce mal étrange que l’on nomme la crise de « koudour ». Portés par la figure de « la femme au tambour », ces musiciens et comédiens, collaborateurs réguliers de la vie brève, nous invitent à une élévation collective qui s’inspire des mystiques soufis du XIIIème siècle et des mariages de la diaspora turque.
Nous sommes dans un quartier turc du Périgord, dans la salle des fêtes. Ici, tout le monde se connaît, tout le monde se dit bonjour. Le quatuor commence à jouer en acoustique parmi le public, on mange, on boit, on danse timidement. Les lumières s’éteignent et le public devient communauté. La femme au tambour sort de la foule, monte sur scène. Passant du récit au chant, elle mélange les langues (turc, rom, français, arabe libanais), les divas (Oum Kalthoum, Sezen Aksu) et Erik Satie. Au milieu de la fête, tout suant de transe, le derviche Rûmi crie : « il y a une langue qui n’utilise pas les mots, écoute ! ».
Le dispositif « Souffleurs d’images » est disponible sur demande ici. Un souffleur bénévole décrit et souffle à l’oreille du spectateur aveugle ou malvoyant, les éléments qui lui sont invisibles le temps d’un spectacle.
Pour réserver et être accompagné dans votre venue : Bérengère Marchand, chargée de l’accueil des publics et des artistes (berengere@theatredelaquarium.net / 01 43 74 72 74)
📅 Horaires :
Du vendredi 08 mars 2024 au samedi 09 mars 2024 :
vendredi, samedi
de 22h30 à 00h05
📍Adresse :
Théâtre de l'Aquarium, 2 route du Champ de Manœuvre, 75012, Paris
ℹ️ Tarif payant:
12€ à 22€
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